La 11F11 de Youri Silian a participé cette année à la 6ème édition du concours de Slam-Poésie organisé conjointement par la Médiathèque Valais et le Service de l’enseignement.
Ce concours est ouvert aux classes valaisannes du Secondaire 1 (9CO-10CO-11CO). Deux élèves de chaque classe participante se qualifient pour la finale régionale. Tibor Rausis et Loris Droz sont les lauréats de la 11F11. Ils présenteront donc leur slam à un jury d’experts le 1er avril prochain avec l’espoir de pouvoir se qualifier pour la finale cantonale au mois de mai.
Affaire à suivre donc !
J’devais parler d’écologie
Mais mon coeur fond comme une bougie
Comment vous dire ce que je vis
Dans mon esprit c’est le tsunami
Changer d’slam est une évidence
On pourrait dire même une urgence
En ce moment c’est le grand drame
Mon grand-papa a rendu l’âme
Grand-papa, plus rien ne sera pareil
Y’aura plus jamais d’réveil
Laisse-moi le temps de t’présenter
T’étais rempli de qualités
T’avais tellement de connaissances
Qu’on faisait de toi une référence
Tu me parlais de ta droguerie
C’était une grande partie d’ta vie
Tous ces moments de transmissions
C’est sûr, c’était une de tes missions
Grand-papa plus rien ne sera pareil
J’n’aurai plus tes précieux conseils
Avec ton parfum « Terre d’Hermès »
Que tu mettais pour la grande messe
En plus de ta belle posture
Tu avais vraiment fière allure
T’étais vraiment un grand sensible
Avec un humour indéfectible
Etait-ce du lard ou du cochon?
Et oui…on se pose encore la question!
Grand-papa, plus rien ne sera pareil
Mais tu resteras notre merveille
Toutes ces visites spontanées
Qui s’terminaient en bons soupers
Ces discussions à n’en plus finir
Qui me laisseront tant de souvenirs
T’étais pour moi un grand repère
On pourrait dire un deuxième père
C’est vrai qu’on faisait bien la paire
Unis et complices comme deux compères
Grand-papa, plus rien ne sera pareil
Tu resteras mon grand soleil
Il faut dire que depuis sept ans
Ta vie avait pris un autre tournant
Une maladie très virulente
Est arrivée toute déferlante
Tes globules rouges? Faudra faire sans!
Un grand merci aux donneurs de sang
Grand-papa! Quel courage t’as eu!
C’est incroyable comme t’as tenu!
Grand-papa, plus rien ne sera pareil,
Car maintenant du ciel, tu veilles
Ton corps ne voulait plus subir d’épreuve
Comme coule tranquillement un fleuve
Comme lui t’es resté dans ton lit
Digne, jusqu’à l’embouchure de ta vie
Je sais, tu n’voulais pas d’hommage
M’en veux pas si j’n’ai pas été sage
J’ai bien fait d’avoir changé d’slam
Car ça m’a fait du bien à l’âme
Chaque matin j’me lève et j’suis pas bien
Mon intestin est en grève c’est pas malin
Ça fait deux semaines que j’suis constipé
J’suis tout chamboulé tout ballonné
Mon derrière c’est une frontière en colère
Pour c’qui est du transit y reste réfractaire
J’me sens oppressé j’suis toujours anxieux
J’en ai plus qu’assez c’est vraiment affreux
J’m’accroche malgré les reproches des mioches
Y disent que j’suis moche, qu’j’ai trop mangé de brioche
Que si ça continue j’vais finir par exploser
Tout ça m’exténue j’vais pas en faire un exposé
C’est pas évident à vivre j’ai souvent l’trac
J’ai l’estomac à la dérive j’veux pas faire aux fracs
Je peux pas m’retenir alors j’fais des prouts
Une odeur à vomir, ça sent la choucroute
Quand je vais aux chiottes tout l’monde sort
Ma famille psychote y veulent m’foutre dehors
Les gens adorent se moquer des constipés
Mais y’a pas qu’les mémés qui sont concernées
Y comprennent pas que j’fais pas exprès
Alors ils aboient et moi j’m’extrais
C’est pas l’top j’passe pour une fiotte
J’vais de flop en flop j’ai pas la cote
J’passe non-stop de pote en pote
J’suis en mode syncope, j’ai pas touché l’jackpot!
Certains ont l’inverse de la constipation
C’est pire qu’une averse, c’est un typhon
Moi, j’veux pas en avoir d’la tête aux pieds
La diarrhée ça pardonne pas faut pas rêver
L’intestin laisse tout passer y’a pas de barrière
L’accident peut tout tacher, y sont pas fiers
Quand ils vont sur l’trône c’est Game of Throne
Une bataille, un cyclone, ça coule comme le Rhône
Ils sont déshydratés tout au fond du lit
Le ventre lessivé y mangent que du riz
Leurs fesses sont sans cesse en détresse de stress
Chaque caresse leur dresse un faciès de bouillabaisse
Puis le jour est là où tout s’arrange enfin
Je fais à nouveau caca comme tous les Terriens
Les tourments d’la constipation c’est derrière moi maint’nant
Au rythme de mesdéjections ma vie reprend comme avant
Je mange de nouveau du pâté en croûte
Mon présent est beau et mon avenir sansdoute
Même si mon intestin est encore fragile
Les gens sont plus sereins et bien moins hostiles
Avant j’étais un gars péteux, souvent pas très joyeux
C’était pas mon vœu ‘reus’ment ça va mieux
Je suis heureux d’y avoir survécu j’me croyais perdu
Moins deux j’y laissais mon …. Hue ! C’était tendu
Je suis sur la plus haute tour du monde,
Là où l’on peut voir que la Terre est Ronde
Alors le temps s’est comme arrêté
Et j’ai commencé à méditer
Je vois ma Terre
Je vois la guerre
L’au-delà me parle
Et me met en garde
J’ai pris 2000 ans en 30 secondes
J’entends des morts qui se morfondent
Les cieux me regardent
Et me mettent en garde.
Sous mes pieds la terre est sombre
La population est en surnombre
Tous ces crimes tellement effroyables
Face à l’abîme, je me sens vulnérable
Je vois la Terre,
Je vois la guerre
Des corps me regardent
Et me mettent en garde
Je sens mes jambes lourdes comme du plomb
Et mon esprit léger comme une plume
2g en bas, 0g en haut,
J’ai l’impression de me faire étriper
Je vois ma Terre
Je vois la guerre
L’au-delà me parle
La terre me tire vers les pénombres
L’enfer me dit « tu as stoppé le Temps
Tu vas connaitre le pire châtiment »
C’est pas marrant mais maintenant,
Ma plus grande peur est un cadran
Je dois partir
Ici tout va se détruire
J’suis pas seul sur le radeau
Ya l’élan, le phoque, le manchot
Y’aura même bientôt l’eskimo
Je dois laisser ma maison
Ce sera plus qu’un glaçon
Tout ça à cause de la pollution
Des humains et leur idéologie
Et si personne n’agit
Aurai-je encore un sens à ma vie
Refrain
Je dois partir
Le réchauffement, la pollution, détruit mon avenir
On voit bien que ça empire
Mais les hommes ne cessent de nuire
Et font toujours grandir leur empire
Un géant commercial
Qui ne pense pas aux terres ancestrales
A tous ces pauvres animaux
Qui auront bientôt les pieds dans l’eau
On m’a toujours dit de ne pas lâcher
Mais le compte à rebours est lancé
On ne pourra plus l’arrêter
Refrain
J’dois partir en nomade
Jusqu’à trouver des terres vivables
Pour y vivre un moment
Mais malheureusement
Ça ne remplacera pas ma banquise d’antan
Je n’en ai pas forcément l’air
Mais en tant qu’ours polaire
L’idée de vivre dans un zoo
Me fait froid dans le dos
Refrain
Ya un réchauffement climatique
Faut plus être sceptique
Arrêter de n’penser qu’au fric
Franchement là c’est pas chic
Il faut se bouger
Car dans quelques années
Tout aura changé
Lien musique
https://www.youtube.com/watch?v=ZuvunaUK8Go
Refrain : Ne laissez plus couler le sang
C’est cent fois trop brûlant
Soyez sans jugement
Non sans se faire du mauvais sang
Partie 1 : Parfois on peut juger au premier coup d’œil
Mais l’espoir de votre prochain est en deuil
Il peut se cacher derrière un sourire
Tout masquer avec un éclat de rire
Derrière le bonheur revient l’honneur
Malgré tout on ressent de la douleur
Soyons fuyants pour atteindre la sagesse
Au bout du tunnel apparaitra l’allégresse
Partie 2 : C’est pas ton apparence qui fait ton assurance
Tu fais preuve d’attirance avec apeurance
Attention au regard tu peux paraître ringard
Si tu vois le brouillard gare à la bagarre
Avoir une bonne présence d’esprit
Te fera peut-être changer d’avis
Malheureusement tout est devenu jugement
Jusqu’au moment de trouver l’apaisement
Partie 3 : C’est pas ton métier qui va te représenter
Tu n’dois pas tout accepter sinon c’est le chantier
Car les filles maçons ça n’est pas très bon
Et les esthéticiennes garçons c’est pas folichon
Une pensée peut parfois laisser supposer
Que l’on peut à nouveau espérer
Malgré les regards parfois insignifiants
Il faut toujours rester confiants
Partie 4 : Si vous pensez que je suis un étranger
Alors c’est que vous me jugez
J’avais confiance en votre bienveillance
Mais un mauvais silence peut-être signe d’indifférence
Dans un univers de galère, on cherche à plaire !
Tous les jours j’en fais mon affaire
Quand c’est la détresse et que tu te remplis de tristesse
Faut que tu penses à la tendresse en express
A l’heure du réveillon, les soldes sont passées,
Et place à la tradition, c’est l’heure de partager,
Au marché assez aimé, il y a aussi le calendrier,
Et juste avant l’avent, le plus important est le chant,
Noël arrive à grands pas semer sa tendresse,
Oyez, oyez brave gens, ce sera la liesse,
Et si vous ajoutez, un petit brin d’amour,
Le bonheur dans les cœurs, brillera au grand jour,
Quand on approche minuit, ça devient une vraie féerie,
Mais avant les cadeaux, il y a le bout de gâteau,
Telle que l’arrivée du traîneau, il y aura des joyaux,
Attention avec les bougies, ça peut brûler le gui,
Noël arrive à grands pas semer sa tendresse,
Oyez, oyez brave gens, ce sera la liesse,
Et si vous ajoutez, un petit brin d’amour,
Le bonheur dans les cœurs, brillera au grand jour,
Les étoiles glacées, pendant leurs descentes solitaires,
Ne s’arrêtent pas, car elles se sauront réunies,
A la fin elles seront accueillies, enrichies, nourries,
D’espoir d’arriver à terre avec ses congénères,
Noël arrive à grands pas semer sa tendresse,
Oyez, oyez brave gens, ce sera la liesse
Et si vous ajoutez, un petit brin d’amour,
Le bonheur dans les cœurs, brillera au grand jour,
Dans les plus sombres nuits de l’hiver,
Les guirlandes lumineuses nous éclairent,
Il nous faut suivre cette clarté cachée,
Pour avancer et atteindre les opportunités,
Noël arrive à grands pas semer sa tendresse,
Oyez, oyez brave gens, ce sera la liesse,
Et si vous ajoutez un petit brin d’amour,
Le bonheur dans les cœurs brillera au grand jour.
Aujourd’hui je vais pointer le bout de mon nez
Bonjour la vie, Je vais enfin pouvoir respirer
Je ne suis plus un fœtus je m’appelle Markus
Maintenant j’ai trois jours et je vais dans ma nouvelle maison
Je vais parler à mon grand frère Gaston
Il va peut-être me donner le biberon
Aujourd’hui j’ai un an et même quelques dents
Je vis ma vie, J’ai commencé à marcher
Je suis beaucoup tombé mais je me suis relevé
J’ai à peine trois ans et je fais déjà du vélo
Même si je me fais beaucoup de bobos
Aujourd’hui j’ai 14 ans donc je suis un adolescent
Je rêve ma vie, Je crois que je suis grand
En réalité je suis haut comme deux pommes
Et dans ma tête j’suis qu’un petit bonhomme
Le lendemain j’ai 16 ans et je suis étudiant
Je fume du cannabis de temps en temps
Aujourd’hui j’ai 25 ans et j’me sens fort
Je mange comme un alligator
Je viens de me marier avec une beauté
J’ai aussi commencé à travailler
Maintenant j’ai 45 ans je me sens confiant
Je suis haut placé et roule en Bentley
Aujourd’hui j’ai 65 ans j’deviens très prudent
Ma vie s’enfuit, j’ai décidé d’en profiter vraiment
J’ai pris ma retraite il n’y a pas longtemps
Dans mon lit j’ai 85 ans, et je suis moins vaillant
J’repense à la vie avec un sourire sans dents
Je vais bientôt rejoindre l’au-delà
Et aussi atteindre le nirvana
Ce matin je me suis éveillé
Ça y est la vie peut commencer
En route pour une super aventure
Je suis prêt j’y vais à toute allure
A peine sorti de l’autre côté
Je vois tous ces gens bleu masqués
Qui m’observent de la tête au pied
Essayent-ils déjà de m’effrayer
Tic-tac tic-tac le temps fait tic-tac
Tic-tac tic-tac l’horloge matraque
Tic-tac tic-tac les années passent
Tic-tac tic-tac les secondes s’effacent
Allongé dans mon joli berceau
Une jolie dame m’appelle Léo
Mon moindre bruit la fait accourir
Et mes sourires cueillent ses sourires
Demain débutera une nouvelle aventure
J’irai à l’école de mon copain Arthur
J’apprendrai les bases de la littérature
Et je reviendrai la tête pleine de courbatures
Tic-tac tic-tac le temps fait tic-tac
Tic-tac tic-tac l’horloge matraque
Tic-tac tic-tac les années passent
Tic-tac tic-tac les secondes s’effacent
Aujourd’hui j’ai quatorze ans et j’deviens méfiant
Mon existence est un artifice de sentiments
A nouveau je vois tous ces gens avec leurs masques bleus
Pas qu’à l’hôpital mais partout : c’est affreux !
La vie devient de plus en plus compliquée
Je souris moins qu’avant, dans ce monde déjanté
J’ai plus vraiment le temps de prendre du bon temps
Mes loisirs se sont enfuis en grandissant
Tic-tac tic-tac le temps fait tic-tac
Tic-tac tic-tac l’horloge matraque
Tic-tac tic-tac les années passent
Tic-tac tic-tac les secondes s’effacent
Vivre c’est un peu comme nager dans un océan
Plus les mois filent, plus le courant est grand
Plus on avance au loin, plus c’est profond, tel un océan
En y pensant, j’me demande si j’veux devenir grand
Je vais vous parler de la famille
Celle qui est essentielle à ma vie
Celle que personne ne peut remplacer
Celle qui donne un sens au mot aimer
Une famille sur la laquelle on peut compter
Des personnes sur qui on peut se reposer
Une famille qui vous permet d’être apaisé
Et dans la laquelle tout le monde peut parler
Une famille c’est comme une merveilleuse maison
Elle est construite avec de belles fondations
Vivre en harmonie, on n’y trouve pas de pression
Au contraire seulement de la compréhension
Une famille unie tout au long de notre vie
Le centre autour duquel tout gravite et tout brille
On organisera des repas de fêtes
Comme celles que partageaient nos ancêtres
Une famille un peu comme un cocon
Pour y laisser son cœur à l’abandon
C’est la source où l’on puise ses ressources
Celle qui nous pousse à vivre sans frousse
Une famille qui nous veille et protège bien
Sans maux qui se réveillent et sans cris vains
Même si des écueils frappent, ce n’est rien
Et où l’amour nous comble chaque matin
Une famille unie même à distance
Pour que personne n’oublie son enfance
Et lors de retrouvailles au resto d’en face
Nos souvenirs se dépouillent et refont surface
Avachi sur une chaise longue je somnole
Je me prélasse à l’ombre de mon parasol
Toutes mes activités remises à plus tard
Car c’est plus fort que moi, je suis un flémard
Tout me fatigue donc je ne fais rien
J’ai besoin que l’on me serve et c’est très bien
Demain, peut-être, je ferai un effort
Aujourd’hui je pense à mon confort
Comme très souvent le courage me manque
Moi, c’est à la sieste que je me planque
Une flemme infinie me ralentit
Je me réjouis de ce parti !
Certains disent que je suis fainéant
Sans doute sont-ils jaloux tout simplement
Mes potes du pré sont si souvent stressés
Constamment pressés, ils ne cessent de chasser
Mon maître est quelqu’un de spécial
Il est rarement là pour son Bengal
Je le sens totalement indifférent
Je me demande s’il éprouve quelques sentiments
Je mange sans cesse les mêmes croquettes
Comme s’il n’existait qu’une seule recette
Et côté câlin il n’a pas la trop main
Mais finalement je pense qu’on s’entend bien
J’ai mes habitudes que j’use en permanence
Je mange, je dors et puis je recommence
Mais surtout ne vous méprenez pas,
Une vie de chat, c’est pas si facile que ça
Musique : https://www.youtube.com/watch?v=3sCGysVB41k
Le monde a besoin de se raccrocher à une fiction
Dans un cinéma ou derrière la télévision
De Olympe à ton divan ils sont présents
Tu les croises partout, tout le temps
(REFRAIN)
LES DIEUX NE SONT PAS QUE DES ECRITS
ILS TRAINENT SUR INTERNET TOUT EPANOUIS
PAR L’EVOLUTION DE L’HUMAIN D’AUJOURD’HUI
LEURS DEFAUTS LES ONT BIEN SOUVENT TRAHIS
MALGRE CA, ILS SONT BEL ET BIEN EN VIE
Hermès vend sacs et ceintures par millions
Il passe son temps en détention
Et il tchat avec les plus grandes associations
Zeus chill au parlement
Il a la confiance du gouvernement,
Le contrôle sur les gens
Et tout ça pendant 4 ans
Poséidon n’a pas été clément au Liban
Son trident a fait trembler tout le continent
Car son frère a gardé tout l’argent
La jalousie peut faire perdre toute réflexion
Aphrodite gère ton profil
Toujours à montrer son sex-appeal
Sans réaliser qui est au bout du fil
Apollon ne compose que de bon sons
Et il n’épate pas que les garçons
Sur la piste c’est un avion
Il gère les danses à la perfection
(REFRAIN)
LES DIEUX NE SONT PAS QUE DES ECRITS
ILS TRAINENT SUR INTERNET TOUT EPANOUI
PAR L’EVOLUTION DE L’HUMAIN D’AUJOURD’HUI
LEURS DEFAUTS LES ONT BIEN SOUVENT TRAHIS
MALGRE CA, ILS SONT BEL ET BIEN EN VIE
Déméter n’a pas eu le temps de briller
Les insulte sur les réseaux ont tout changé
Hades a pris le contrôle de son corps fané
Hades est débordé par la pandémie
Plus le temps de garder les momies
Dépassé, il ne touche plus à son lit
Dionysos ne doit plus remplir nos caves
Si on est un peu seul et on s’en gave
Sans aucun goût mais on en bave
Au fond du lit comme des épaves
(REFRAIN)
LES DIEUX NE SONT PAS QUE DES ECRITS
ILS TRAINENT SUR INTERNET TOUT EPANOUIS
PAR L’EVOLUTION DE L’HUMAIN D’AUJOURD’HUI
LEURS DEFAUTS LES ONT BIEN SOUVENT TRAHIS
MALGRE CA, ILS SONT BEL ET BIEN EN VIE.
Aujourd’hui c’est la rentrée, ma toute première journée
Maman m’a préparé un bon goûter, d’l’amour elle en a incéré
Je suis trop fier de mon sac, il est tout rouge
On l’a acheté hier à la Fnac, il a même des lumières qui bougent
On apprend à dessiner et plus à gribouiller
Je ne dois pas dépasser les traits qui sont tirés
Mon stylo commence à me servir pour les premières fois
Car j’apprends à écrire, mais l’orthographe c’est pas pour moi
De notre enfance à notre adolescence le cartable change
A l’intérieur y a toute une ambiance, dont des choses étranges
Comme des stups, je te jure il y en a eu la dose
Du bon goûter au paquet de clopes, c’est pas la même chose
Maintenant chuis en primaire, je suis un casse-cou
Mon rapporteur voudrait prendre l’air, car je ne l’utilise pas beaucoup
Dans mon sac y a des cartes Panini ou des cartes Pokémon
J’ai un poster de Florent Pagny, pis un maillot de Barcelone
J’ai dû acheter une calculette, les maths sans elle c’est trop dur
4 plus 3 ça fait 7, je le saurai dans le futur
Les premières punitions s’additionnent dans ce sac
Mais j’en fait abstraction j’suis une vrai tète à claques
De notre enfance à notre adolescence le cartable change
A l’intérieur il a vu toutes les ambiances, dont des choses étranges
Comme des stups, je te jure il y en a eu la dose
Du bon goûter au paquet de clopes, c’est pas la même chose
En ce moment chuis ado, j’ai un téléphone
Avec des clopes dans le sac à dos, j’dois pas m’faire cramer par ma daronne
La drogue facile à acquérir mais faut pas y toucherTu peux tomber en poudre, donc n’y fourre pas ton nez
La capote bien au fond du sac, j’suis prêt à passer à l’acte
On a tous le même trac, faudrait pas être inapte
Les parents y m’font chier, ils me laissent même pas sortir
Parait qu’chuis pas assez âgé, moi j’crois pas qu’il faut me l’interdire
De notre enfance à notre adolescence le cartable change
A l’intérieur il a vu toutes les ambiances, dont des choses étranges
Comme des stups, je te jure il y en a eu la dose
Du bon goûter au paquet de clopes, c’est pas la même chose
Je t’ai rencontré, on s’est connectés
Personne ne connaissait mon passé
Comment je voulais tout abandonner
Y’a quelques années, j’étais une fleur fanée
Juste une fille timide, un cœur peu solide
Je me sentais contrainte par ces regards acides
Rester en retrait semblait alors si parfait
J’étais discrète, est-ce un méfait ?
La peur de ce que pouvait penser les autres
Je voulais un destin tout autre
Je me cachais dans le silence
Je ne leur donnais pas ma confiance
Pleurer sans cesse ne servait à rien
Je voulais juste me sentir bien
J’avais fini par perdre espoir
D’un jour voir le bout du couloir
Ces héros sont entrés dans ma vie
J’ai découvert comment vivre avec envie
Et j’ai appris à respirer la joie
Entre rires et amitié, je suis devenue moi
J’avais besoin de compter pour quelqu’un
Je suis devenue importante pour plus d’un
Qu’on se soucie de moi était mon besoin
Seule dans mon coin et ils m’ont rejoint
Mes amis ont aidé à ma libération
Ils ont évaporé toutes mes oppressions
Avec leurs conseils, je me suis reconstruite
J’ai enfin pu m’imaginer une suite
Petit à petit j’ai repris confiance
À présent j’accepte mes différences
Avoir des amis aide à être heureux
L’essentiel est invisible aux yeux
M’ouvrir aux autres est un cadeau
Je prie pour que ce soit le plus beau
Mon estime me vient d’eux
De ceux qui m’ont épaulée au mieux
Faire de mes peines de la joie
Je suis reine de mes choix
Je suis spéciale à ma manière
Il me fallait sortir de ma tanière
Alors abandonne tes idées noires
Et apprends à aimer ton miroir
Et peu importe le regard des autres
Sache que seul compte le nôtre
Musique : https://www.youtube.com/watch?v=Mc8rTR-7IKE&t=67s
Intro
Aujourd’hui je vais vous lister
Quelques erreurs à éviter
Je sais qu’au fond on y pense tous
Ahlala pourquoi il y a si peu de rime en ous
Bref, d’dois vous faire part de quelques faits
Sinon vous saviez que bref ça voulait dire bon, revenons-en au fait
Bref…
Reprendre son USB sans cliquer sur éjecter
Tirer la porte quand il est préconisé de la pousser
À une station-service, allumer son cigare
Parler de projet si on ne pense pas à Hornbach
Montrer un profond intérêt pour les chaussettes-sandalettes
A Noël offrir à son p’tit cousin une arbalète
Bref…
REFRAIN :
Bon on le sait t’y as déjà pensé
Mais je te conseil d’éviter,
Histoire de pas avoir de casier, ou d’problème de santé
Bref…
Pour la Saint-Valentin, offrir du shampoing
Aller voir The Rock et lui envoyer un p’tit coup de poing
S’appeler Solange et se baigner dans la Dranse
Se demander pourquoi au téléthon personne ne danse
Bref…
REFRAIN
Aller habiter à Liddes, prendre un acide,
ressembler à Fétide, ou à Cid, aimer le 30 minutes aux Ides, trouver Ueli Maurer torride, préférer android, préférer ses chips humide, s’asseoir sur une pyramide, …
REFRAIN
Maman, dans tes bras je suis née
De ton amour, tu m’as toujours bercée
Tes mots ont su me consolée
Tes paroles m’ont toujours guidée
J’ai commencé par te voir comme ma sauveuse
Puis je t’estimais comme une précautionneuse
Comme la femme la plus battante,
Malgré les hauts et les bas,
Tu ne voulais pas de combat
Puis je croyais que tu étais violente
Mais ce n’était qu’un mensonge
Un jour tu nous quitteras
Je finirais par te voir tel que mon plus bel ange
Tu as commencé par me percevoir
Comme ton insignifiant défouloir
Tu m’as ensuite vue telle que ton enfant
Tu me vois par la suite indépendant,
Tu finiras par me regarder de là-haut,
Tu seras parmi les oiseaux
Je te considèrerai comme un héros
Malgré tous les désaccords,
Je t’aimerai en permanence
Après toutes ces agressivités,
Tu ne voulais que de l’assistance
Je m’en veux, pardonne mon impulsivité
Demain, dans 30 ans tu partiras pour toujours,
Tu ne seras plus là à mon secours
Sans savoir cette date, je te suivrai
Peu importe où tu iras et seras,
Tu comprendras que sans ta présence
Je souffrirai de désespérance
Sans toi, je ne pourrai m’en sortir,
Tous ces mots pour te dire
Maman, je t’aime
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